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Archives pour février 2008

Pour une rue Léo Ferré, ouais mon poteau!

Un article de Libération publié ce jour par Pascal Boniface milite pour une rue Léo Ferré à Paris. Ce n’est que justice! Un poète comme Léo mérite largement sa part de bitume parisien. Il vaudrait mieux lire son nom sur une plaque verte et bleue de notre ville plutôt que ceux de certains, forcément très honorables, qui ont l’oreille des décideurs car ils font chic et choc, très mode, mais sont bien passagers… Nous écoutons encore Ferré et ce n’est pas prêt de finir, heureusement. Vive le Paris canaille!

 

 

Place

Léo Ferré

 

Voilà qui aurait de la gueule, non?

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Pour lire l’article de Pascal Boniface : http://www.liberation.fr/rebonds/311530.FR.php 

 

Verlaine aux Batignolles, un atelier d’histoire locale : rejoignez nous!

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Depuis l’an dernier, j’ai rejoint avec grand plaisir l’équipe du Festival Du Rififi aux Batignolles. Une occasion de partager ses connaissances avec d’autres et d’entreprendre une démarche nouvelle et originale.

 

L’Atelier d’histoire locale regroupe des adultes et des adolescents bénévoles conduits par un professionnel du théâtre et un historien (votre serviteur!). Le but de l’Atelier sera cette année, de créer un spectacle sur Verlaine pour les Journées du patrimoine 2008.

 

L’atelier d’histoire locale des Batignolles a été créé en 2006 par le Rififi aux Batignolles. Il s’est réuni chaque mois au cours de l’année et j’ai présenté en fin de cycle une conférence itinérante sur le Château de Monceaux. Cette visite fut suivie de la mise en espace d’un fait-divers qui se déroula en 1649 rue de Lévis et dont la réalisation a été confiée à Anne Nathan.

 

Pourquoi Verlaine ? Il a vécu aux Batignolles une dizaine d’année (rue Lemercier, rue Nollet, rue Lécluse), il fréquenta aussi les salons littéraires de la Marquise de Ricard, 10 boulevard des Batignolles près de la Place Clichy et de Nina de Callias, 82 rue des Moines.

Les intervenants :

Rodolphe Trouilleux guidera l’atelier en lui apportant ses connaissances historiques et en le faisant profiter du fruit de ses recherches sur Verlaine aux Batignolles.

Jean Grimaud conduira les riverains à être acteurs du spectacle.
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Le Rififi aux Batignolles crée un atelier d’histoire local « Verlaine ».
Lieu de réunion : le Collectif La Fourche (128 rue Legendre 75017 Paris)
Jour : Tous les vendredi à 20 h (hors vacances)
PAF : 4 euros par mois + la cotisation au Rififi
Début : vendredi 11 janvier 08
Contact : Jean Grimaud : 06 64 63 55 83
Rififigouin.grimaud@wanadoo.fr

Paris disparu : le passage Saint Ange

 

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Ne cherchez pas à retrouver le contexte original des images suivantes, il a presque totalement disparu. Le passage Saint Ange, situé avenue de Saint Ouen dans le 17e arrondissement, non-loin de la porte du même nom, existe encore, mais les maisonnettes qui faisaient son charme ont été rasées. A leurs places, s’élèvent de hauts immeubles estampillés « Ville de Paris », dont la qualité architecturale ne mérite aucun commentaire.

 

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Dans l’image ci-dessus, Martine aimait Silvain…J’ai retrouvé ces photos dans une boîte tout récemment. Je n’en connais pas la date de prise de vue mais je sais que j’étais bien jeune alors. Je dirais donc, vers… 1977 (?) Faites à l’Instamatic – certains s’en souviendront peut-être – leur qualité est assez médiocre, mais le scanner et la retouche graphique font des miracles.

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Bien sûr, tous les immeubles n’étaient pas de qualité et celui-ci méritait la pioche, mais ont aurait pû, peut-être, pratiquer ici un urbanisme plus délicat.

 

Quelles histoires étaient attachées à ce passage? Elles furent nombreuses, sans nul doute et si certains ont des informations à me communiquer, je suis preneur!

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Mi ruinées, mi bancales, ces bicoques invraisemblables mais charmantes – ici l’impasse des Fleurs – sont à ranger au rayon des souvenirs. Les immeubles les ont remplacé, et le talus visible sur la photo ci-dessous a lui aussi disparu.

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Une fois de plus, il reste les photos pour tout témoignage et ces maisonnettes, probalement qualifiées d’ »habitats insalubres » par des urbanistes très doctes, on rejoint le tas de gravat servant à remblayer les autoroutes.

 

Rappelons à nos amis lecteurs que plusieurs immeubles du Marais furent aussi qualifiés du même adjectif. Restaurés, ils valent une fortune aujourd’hui.

Un petit lien : ils vivaient n°36 passage Saint Ange

http://www.arenes.fr/livres/page-livre2.php?numero_livre=76&num_page=259

Escapade dans le 20e arrondissement…

Quelle est cette cabane de briques située tout en haut d’un escalier? S’agit-il de l’étrange demeure d’un original ou d’une maison de lutin perchée sur la colline de Menilmontant?

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Place du Guinier, il faisait un temps radieux et le soleil, oblique à cette heure de fin d’après-midi, découpait la silhouette des arbres sur un immeuble joliment restauré…

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Sur cette même place, un édicule mériterait une restauration soignée :

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Deyrolle doit renaître de ses cendres!

Vendredi 1er février, le magasin Deyrolle a été ravagé par les flammes. C’est une perte pour les amateurs du vieux Paris, et pour tous les curieux de la capitale et d’ailleurs.
J’ai connu l’ancienne maison Deyrolle, un peu poussiéreuse. Là de charmants vendeurs en blouses blanches, comme habités par leur métier, recevaient les clients et les amateurs. Une planche pédagogique, un insecte fixé dans une boite ou bien d’autres choses ravissaient les visiteurs. Les boiseries avaient des allures Louis XV et renforçaient le côté vieillot de cette vénérable maison.
C’est là qu’un homme en blouse blanche immaculée me révéla combien il était difficile de naturaliser un cochon sans laisser voir les coutures ! Vous imaginez combien ma vie en fut bouleversée. Depuis je ne mange plus une côte de porc sans rêverie…

 

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Nous retournerons chez Deyrolle! (coll.part.)

 

Le prince Louis-Albert de Broglie, qui avait repris et dépoussiéré cette grande boutique, estime que plus de la moitié des 2000 pièces de collection ont été détruites par les flammes. Une catastrophe, mais le prince ne s’avoue pas vaincu. Il veut reconstruire le lieu et reconstituer les collections.

 

Avez-vous une squelette de carpe du Nil dans vos toilettes ? Un ours ? Un alligator ? Un cochon ? Faites des dons pour que renaisse ce lieu parisien hors du commun.

Un lien pour connaître l’histoire de cette envoûtante boutique :

http://www.deyrolle.fr/magazine/spip.php?article149

Un autre lien pour aider le courageux prince de Broglie :

http://www.deyrolle.fr/magazine/spip.php?article235

L’archange est revenu…

Eglise Saint-Michel des Batignolles
12 bis, Rue Saint-Jean
Métro : La Fourche

Depuis 1989, pour certains habitants du quartier, la vision du clocher de l’église Saint-Michel-des-Batignolles sans son archange fendait le cœur. Quand allait-il revenir ?

Déposé depuis neuf années car son assise étant devenue dangereuse, il risquait de tomber lourdement sur le sol.

Depuis peu l’archange est enfin revenu et brille de tout son éclat en haut du clocher de l’église Saint-Michel-des-Batignolles. Mesurant 3,40 mètres de haut sur 1,70 mètres de large, cet exemplaire est l’exacte copie de la statue d’Emmanuel Frémiet ornant la flèche de l’abbaye du Mont Saint-Michel. Restaurée en 2007 par la SOCRA, la statue est portée par une armature intérieure en fer. Son enveloppe est constituée de feuilles de cuivre soudées. L’armature, mais aussi certaines parties en cuivre ont été restaurées très minutieusement. Le pignon du clocher, la toiture et les assises de pierre ont aussi été reprises. Plus de risque d’envol pour l’instant… Une pièce gravée a été découverte dans la statue. Elle fut certainement insérée là en 1934 par les artisans chargés de sa fabrication. Y figurent le nom, l’âge et la part de chacun dans la création.

 

La Fondation du Patrimoine a réussi à récolter par souscription la somme rondelette de 30.000€, et la Ville de Paris a subventionné une part de cette opération.

 

(D’après le site Paris.fr) Coût total de l’opération : 230 000 €, dont 190 000 € à la charge de la Ville et 40 000 € à la charge de la Fondation du patrimoine (30 000 € de souscription + 10 000 € de subvention).

 

N’hésitez pas à visiter l’intérieur de l’église, œuvre de l’architecte Haubold. Le grand orgue, installé ici en 1937, provient de l’hôtel Majestic. De quelle musique pouvait-il bien résonner avant d’être installé ici ? C’est une autre histoire !

 

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Vu dans la rue : le scooter de l’explorateur urbain

Place du docteur Félix Lobligeois, un drôle de scooter était garé. Non, ce n’est pas le mien car je marche à pieds dans Paris… C’est la seule façon universelle de voir et de découvrir des choses. Marcher, encore marcher et prendre au passage tout ce qui peut être bon à prendre : une courette, la façade d’un immeuble Art nouveau, un regard, une femme qui pleure, un enfant qui sourit, un chien qui gueule ou un chat qui se laisse caresser. Une photo souvenir, une petite note dans un carnet, et puis plus rien… Un jour, peut-être que cette façade disparaîtra, que cette femme vieillira, que cet enfant grandira… Ce chien ne gueulera plus et ce matou charmant sera remplacé par un autre…

Mais après tout, ce sera peut-être le même? Il paraît que les chats ont neuf vies…

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Un lien? Faites passer! Sauvons la cité Durmar!

Une impasse au bout de la rue Oberkampf, au sol de pavés luisants, des bruits de ferraille, un bureau dont la porte est ouverte, un « coin salon » très chic… Une ambiance déglinguée et émouvante… Voilà la cité Durmar. Des promoteurs (hum…) reluquent ces fameux mètres carrés. Sauvons la cité Durmar!

Voir le joli site « jardins en ville » : http://www.jardinsenville.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16&Itemid=58

Et signez la pétition!

Un lien? Faites passer! Paris avant…

Un très joli travail. Des photographies faites aujourd’hui sont publiées à côté de cartes postales 1900. Les deux images sont cadrées exactement sous le même angle. Plus de 300 cartes sont, pour l’instant, comparées. Nous attendons la suite avec impatience!

(http://parisavant.com/)

PARIS QUI S’EN VA… AUPRÈS DE MON « VIEUX CHÊNE » N°69 RUE MOUFFETARD

 

Autrefois, les vieux défenseurs du patrimoine développaient souvent dans leurs petites revues confidentielles, une rubrique ayant pour titre Paris qui s’en va. Aujourd’hui, quand nous relisons ces pages, très précieuses pour l’amateur d’histoire parisienne, nous ne pouvons que pleurer à chaudes larmes en songeant à tous ces boutons de portes, heurtoirs, cages d’escaliers, façades de boutiques relégués au rayon des souvenirs.

J’ai décidé de rouvrir cette rubrique des vieilles choses, en l’inaugurant par une brève note sur un monument de Paris récemment rayé de la carte, l’enseigne du « vieux chêne » du n°69 de la rue Mouffetard.

 

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Une douloureuse (et mauvaise) image d’archive

« Auprès de mon arbre, je vivais heureux », comme le chantait Brassens. Il m’était fort agréable de jeter un regard sur cette enseigne (de bois?) de la Mouff, quand je passais devant. C’est fini. Aujourd’hui, après un ravalement bien propre, l’enseigne a été retirée (?) de la façade pour restauration (?) au Musée Carnavalet (?). J’imagine, car je n’ai pas complètement terminé mon enquête…

Amis lecteur, à vos souris si vous disposez de la moindre information sur ce sujet!

Je reste encore naïf et plein d’espoir.


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