Archives pour août 2008

Pommes… Pommes, pommes, pommes!

Par une merveilleuse journée d’automne, j’ai visité la journée des plantes, au château de Saint Jean de Beauregard (91). L’occasion de voir une très belle propriété, de découvrir les plantes les plus extraordinaires, et d’acheter quelques végétaux, à replanter ou non. Je suis reparti de cette belle promenade avec trois rosiers anciens, des bulbes et… un potiron!

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Une vue extérieure de ce très beau château

« Jusqu’au 13e siècle le fief de Montfaucon était rattaché pour partie à l’abbaye des Vaux-de-Cernay. Au début du 16e siècle son nom fut changé en celui de Saint-Jean-de-Beauregard. François Dupoux, avocat au conseil privé du roi, fit construire le château en 1610 à l’emplacement d’un manoir plus ancien dont les communs sont peut-être avec l’orangerie le dernier reste ; seuls le corps de logis central et les 2 pavillons les plus élevés étaient exécutés quand Duproux fut entraîné dans la disgrâce de Concini et contraint de vendre son château en 1617. Laurent II Charron, receveur général des domaines, l’a vraisemblablement reconstruit en grande partie dans les années 1760, en conservant les fondations et une partie du gros oeuvre, et a fait élever les murs du parc. Le château a été restauré après 1878 par le comte de Caraman, mais il a gardé les principaux éléments de sa conception d’origine. Au 19e siècle la partie est du parc a été remaniée en composition à l’anglaise après la destruction de la ferme ; le potager de deux hectares, entièrement clos de murs, a été restauré dans ses tracés d’origine. La chapelle qui sert d’église paroissiale a été élevée entre 1825 et 1839 sur l’emplacement d’une première église du 17e siècle.
Description : Le corps central est dominé par deux pavillons saillants à 2 étages carrés, eux-mêmes flanqués de pavillons plus bas couverts d’un toit à longs pans brisés. Le château est entièrement en grès pour le corps central et en brique et grès pour les pavillons (la brique est aujourd’hui cachée par un enduit) . Ses toits sont en ardoise. Les communs sont en moellons de meulière sous enduit avec chaînage, pourtour des ouvertures et soubassement en grès ; ils sont couverts de toits à longs pans et croupes brisés en ardoise et tuile plate. Le colombier couvert d’un toit conique a conservé ses boulins. Le château se prolonge vers le nord d’une aile basse occupée également par des communs. L’orangerie en meulière et grès est installée sous la terrasse qui s’étend devant la façade nord-est du château ; sur la façade ouest s’ouvre la cour d’honneur prolongée par une percée de 1800 m en direction de Gometz ; le parc dessiné à la française à gardé ses grands tracés d’origine ; seule la partie est à été remaniée en parc paysager au 19e siècle ; le potager de 2 hectares est clos de murs ».

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Bulbes décoratifs…

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… ou comestibles

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Le jardin du Luxembourg, à Paris, abrite un formidable verger, dont les fruits, bichonnés, finissent leur parcours sur les tables des sénateurs

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La grasse de… Chirac (ah bon?)

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Non… nous ne sommes pas sur les bancs du Sénat!

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Le formidable pigeonnier du château

 

Un lien? Faites passer! Dixhuitinfo.com

 

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Réalisé à l’initiative d’un habitant de Montmartre, journaliste indépendant, dixhuitinfo.com est un journal internet attractif destiné aux habitants du 18e arrondissement et aussi aux autres, friands de bonnes infos.

« Avec près de 200000 habitants, le 18e est une grande ville. De Montmartre à la Porte de La chapelle et de Barbès à la place Clichy, dixhuitinfo.com se veut le reflet de de la diversité sociale et culturelle de l’arrondissement.

 

Dixhuitinfo propose des articles, des photos et vidéos liées à l’actualité du quartier. Au fil du temps, le site s’enrichira de nouvelles rubriques (faits-divers environnement…), de vidéos, reportages ou portraits tournés dans le 18e, d’informations pratiques… Sans oublier le cinéma, les concerts ou le théâtre, dont nous parlerons en s’efforçant de sortir des sentiers battus, tant l’offre culturelle de l’arrondissement est riche.

 

Dixhuitinfo.com est un site interactif. Dans les jours qui viennent, vous pourrez participer à son développement en adressant vos propres contributions, images et textes dans un espace entièrement dédié aux internautes. À vous de raconter la vie de votre arrondissement et de faire de ce site un espace d’échange unique et original entre les habitants du quartier. »

J’adore, pour ma part, le reportage passionnant : Quand Gabriel photographiait les années 20 à Montmartre. L’atelier du photographe François Gabriel était situé au bas de la rue Muller et il a fait une série de portraits de parisiens endimanchés, débouts, sur les marches, très réussis. Gabriel, qui s’était lui-même couronné « roi des photographes » était un personnage épatant et original. J’ai rencontré sa petite fille, émerveillée par l’oeuvre de son grand père. Nul doute que Philippe Bordier continuera cet excellent travail de redécouverte d’un talent oublié. La suite et plein d’autres choses sur le blog, très réussi, de Philippe.

Pour le lien, voir la colonne de droite.

 

Viens voir les comédiens!

Et puis Verlaine, Rimbaud, Mathilde, les vilains bonshommes, sont repartis vers le grenier des souvenirs… Les plumets, les robes aux tons mordorés, les chapeaux et les gilets ont été rangés.

Une merveilleuse aventure que ce spectacle Verlaine et Mathilde, donné sous un un ciel étoilé si favorable.

Pour tous ceux qui ont participé de près ou de loin au spectacle, pour nos amis et les autres visiteurs, j’ai placé dans les liens situés à droite, des « albums Verlaine ».

Verlainiens, Verlainienne, recevez mille baisers. Et à très bientôt!

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Oh Verlaine!

 

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Nature morte

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J’te disais donc…

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« Je veux être poète et je travaille à me rendre voyant… »

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Couleur sépia

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Réunion de travail… Silence dans les rangs!

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Comment ça tient ce truc?

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Elégance

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« Fardée et peinte comme au temps des bergeries,

Frêle parmi les noeuds énormes de rubans,

Elle passe, sous les ramures assombries,

Dans l’allée où verdit la mousse des vieux bancs »

Verlaine, Fêtes galantes

 

 

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Suivez le guide m’sieurs dames!

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Une brochette… de gigolettes

Verlaine et Mathilde vous attendent!

Hier… Générale de « Verlaine et Mathilde ». Une bonne soirée sous un ciel particulièrement clément, des gigolettes en forme soutenues moralement par des hommes à chapeaux et de la poésie, de la vraie!

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Verlaine en pleine inspiration

Venez! Ce soir vendredi, samedi, dimanche, nous vous attendons!

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Image subliminale… (comprenne qui peut!)

Verlaine et Mathilde arrivent!

Mardi 16 septembre. Enfin! Dans deux jours, après avoir travaillé toute l’année, les comédiens de Verlaine et Mathilde, spectacle de rue aux Batignolles, vont revêtir leurs beaux habits et coiffer leurs chapeaux. Le moment du grand trac arrive, accompagné des doutes et d’angoisse : « ai-je bien appris mon rôle? », « vais-je être à la hauteur? ». Ils sont plus de trente, hommes et femmes, à s’être investis dans ce spectacle, avec beaucoup de sérieux et de générosité. Au milieu d’eux, comme un capitaine dans la tempête, Jean Grimaud, de la compagnie théâtrale Clarance, a conseillé tout le monde, dirigé chacun avec gentillesse et fermeté. Ils nous a tous modelés, pour que Mathilde, Verlaine, Rimbaud ou les Vilains bonshommes que nous sommes, soient bien « dans la note ».

 

A la nuit tombée, bras dessus, bras dessous, comme un groupe sorti d’une noce de jadis, nous nous rendrons donc vers la rue des Dames, pour interpréter « Verlaine et Mathilde ». Souhaitons que l’âme de Verlaine plane parmi nous et nous accompagne, comme dans un rêve.

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Une envolée de gigolettes…

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Plumassière…

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Vous désirez… Jeune homme?

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Mademoiselle… Ne bougeons plus!

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Heu…reux!

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En route!

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« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches,
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous… »

 

Paul Verlaine

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Verlaine – et ses copines – se préparent !

Hier soir, 11 septembre, dans les froufrous et l’excitation des comédiens – et comédiennes – la troupe de « Verlaine et Mathilde » essayait les costumes du spectacle. Quelle émotion de se retrouver dans la peau de son personnage! Chapeaux haut de forme, chemises amples, vestes ou redingotes pour messieurs, robes chamarrées, aigrettes pour les femmes! Ce soir vendredi 12, si le temps le permet, parade dans les rues des Epinettes. Rendez-vous à 18 heures 30, 88 rue de la Jonquière!

 

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Verlaine et Mathilde aux Batignolles!

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Pour rencontrer votre serviteur aux Batignolles. Voici un spectacle de rue auquel je participe depuis un an. Après en avoir lancé l’idée et participé à son écriture, j’ai été réquisitionné (!) pour y jouer un écrivain aviné et inspiré. Un rôle de pure composition!

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« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant… » 1869 inscrit pour Verlaine la réalité du rêve dans sa rencontre avec Mathilde… Du coup de foudre à la dérive d’une passion marquée par l’apparition de Rimbaud, « Verlaine et Mathilde » replante en sept tableaux le décor poétique du 17e arrondissement de 1869 à 1871. A la tombée de la nuit, 30 comédiens vous guideront dans les Batignolles du 19e siècle autour d’un Verlaine bien vivant, qui oscille, d’une rue à l’autre, entre amour, absinthe et poésie. Un spectacle itinérant à vivre en famille…ou en amoureux.

Pour réserver cliquer sur le lien dans la colonne de droite!

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La vraie Mathilde Mauté de Fleurville, portraiturée par Félix Régamey

En robe grise et verte avec des ruches,
Un jour de juin que j’étais soucieux,
Elle apparut souriante à mes yeux
Qui l’admiraient sans redouter d’embûches ;

 

Elle alla, vint, revint, s’assit, parla,
Légère et grave, ironique, attendrie:
Et je sentais en mon âme assombrie
Comme un joyeux reflet de tout cela ;

 

Sa voix, étant de la musique fine,
Accompagnait délicieusement
L’esprit sans fiel de son babil charmant
Où la gaîté d’un cœur bon se devine.

 

Aussi soudain fus-je, après le semblant
D’une révolte aussitôt étouffée,
Au plein pouvoir de la petite Fée
Que depuis lors je supplie en tremblant.

(La bonne chanson, Paul Verlaine)


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