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Archives pour avril 2009
Paris secret et insolite : Pariscope du 29 avril
Publié 30 avril 2009 dans Non classé 0 CommentairesParis secret et insolite : Télé star du 20 avril 2009
Publié 28 avril 2009 dans Non classé 0 CommentairesParis secret et insolite : Le « Parisien dimanche » du 5 avril
Publié 11 avril 2009 dans Non classé 1 CommentaireRififi aux Batignolles : Victor Jacquemont, atelier d’histoire urbaine…
Publié 11 avril 2009 dans Non classé 1 CommentaireDéniché dans le livre de la collection Hachette « Bibliothèque des merveilles », Les nains et les géants, par Edouard Garnier, Paris, 1884, ce récit surréaliste avant l’heure :
» Nous terminerons enfin cette trop longue revue en citant un très petit vieillard, maniaque, à la démarche vive, aux yeux brillants et aux longs cheveux gris, que l’on rencontrait toujours en omnibus, il y a une quinzaine d’années. Il parcourait ainsi, de sept heures du matin jusqu’au soir, tous les quartiers de Paris, et la plus grande partie de son temps se passait certainement dans les voitures publiques de la capitale. Tous les soirs il prenait le dernier omnibus qui conduisait du Palais Royal à la Barrière du Trône. Il se tenait toujours près des conducteurs avec lesquels il causait et dont beaucoup, encore aujourd’hui, se rappellent l’avoir connu.
Il se croyait inspecteur de la Compagnie des Omnibus, et une de ses manies était de demander des correspondances dont il ne se servait jamais et qu’il gardait avec un si grand soin, qu’à l’inventaire qui fut fait chez lui après sa mort on en trouva plus de quinze cents. II mourut subitement un soir dans un restaurant des Batignolles, où il avait dîné et où il s’était endormi après avoir dit au garçon qu’il prendrait la dernière voiture; quand on vint pour le réveiller, il ne donnait plus signe de vie. L’enquête ouverte à son sujet fit découvrir qu’il était originaire de Nantes et qu’il avait quitté cette ville après avoir fait, d’une façon inespérée, un héritage assez considérable ce qui lui avait un peu dérangé l’esprit. »
Adrien, le plus petit des nains et Hugo, le plus grand des géants!
En observant d’un peu plus près cette gravure représentant l’appel de Camille Desmoulins dans le jardin du Palais Royal – le 12 juillet 1789 debout sur une table du café de Foy – j’ai remarqué que figuraient au dessus des arcades, les armoiries de la maison d’Orléans composées de trois fleurs de lys surmontées de la barre de bâtardise. Logique puisque le duc d’Orléans était le créateur des arcades. Mais j’ai crû que le graveur avait un peu « arrangé » la réalité en ajoutant ces fleurs de lys.
Camille Desmoulins, sortant du café de Foy établi sous les galeries, saute sur une chaise et, tenant d’une main une épée nue, de l’autre un pistolet, crie : « Aux armes ! » Puis il jette des mots hachés : « J’arrive de Versailles, Necker est chassé ; c’est le tocsin d’une Saint-Barthélemy de patriotes. Ce soir même tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. Une ressource nous reste, c’est de courir aux armes ! » Des voix hurlent : « Aux armes ! » Quelqu’un arrache une feuille de marronnier et la glisse dans la ganse de son chapeau : « Il nous faut une cocarde pour nous reconnaître. Celle-ci a la couleur de l’espérance ! » Tous la prennent, au point que les branches sont dépouillées.
Ne cherchez pas les fleurs de lys…
Détail de la gravure
Blason de la famille d’Orléans
Et pourtant, en regardant bien…
On finit par trouver!
Quelle surprise de trouver ces traces au dessus des arcades! Les fleurs de lys ont donc été soigneusement bûchées, probablement pendant la tourmente révolutionnaire. Pas de trace, par contre des barres de batardise.
Des fleurs de lys grattées, donc. Tout un symbole en ce haut lieu de la Révolution française.
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