Poésie et poil de cul : hommage à Léo Malet

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L’Underwood du cher vieux Léo…

La poésie… Qu’est-ce que c’est?

« Et qui peut me répondre ? Moi, j’ai l’impression… qui peut répondre à cette question ? Des gens qui font le métier d’expliquer. Moi, je n’explique rien… A huit ans, j’ai commencé à écrire des livres et à écrire des poèmes, et… je ne sais pas, c’était purement instinctif… je suis un homme d’instinct. Mes romans, je les ai écrits instinctivement, les poèmes, je les ai écrits d’instinct… « L’amour sous peine de vie »… c’est peut-être une espèce de pirouette, c’est peut-être un calembour… un jeu de mots… Dans Hurle à la vie, il était question de cimétière… « Mes blocs d’almanach, mon beau calendrier de plomb de granit et de marbre »… Mes blocs d’almanach, pour moi, ça représentait un cimetière parce que les pierres tombales sont comme ça et les blocs d’almanach, vous savez, les éphémérides, ça représente une pierre tombale. Vous voyez l’image. C’est purement… ça vient comme ça…Qu’est-ce que la poésie ? Des académiciens vous diraient : « C’est ce qui aide à supporter la vie… C’est ce qui sublime »… C’est du poil de cul pour coupeur de poils en quatre, peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que c’est, la poésie.« 

Propos recueillis par Yves Martin, poèt.

Léo Malet aurait eu 100 ans cette année. Hommage d’un admirateur fervent…

2 commentaires à “Poésie et poil de cul : hommage à Léo Malet”


  1. 0 France 13 oct 2009 à 20:20

    Coucou ! je découvre votre blog en cherchant des infos pour écrire un post pour une amie qui va découvrir PARIS à 60 ans pour la première fois …. votre humour me plait bcp …….; moi-même j’y vais très souvent ………. habitant Lyon mais alsacienne de naissance (j’ai découvert que vous habitiez Strass) un grand B R A V O pour votre blog j’y reviendrai souvent et me le marque en favori …….; je continue d’y faire un tour il me faut faire le post pour mon amie je le publierai sur mon blog
    http://www5egauche.over-blog.com
    a bientôt de vous lire avec grd plaisir

    PATZY

    Répondre

  2. 1 mercattore 14 oct 2009 à 23:07

    Léo, nous ne vous oublions pas. On se souvient du restaurant végétarien de la rue de Tolbiac, des rues disparues du vieux quartier Paisance, de la Villa des Camélias où avait vécu un temps le peintre Pascin et que Nestor visitera plus tard. On se souvient, on se souvient, on se souvient…

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