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Voici quelques-uns de mes livres encore disponibles :

Paris secret et insolite

Nouvelle édition!

Petite bibliographie personnelle...

Des impasses oubliées, un cloître converti en ateliers, les dalles de la guillotine, un métro du XVIIe siècle, des isbas russes, une maison minuscule, un boulet égaré, une chapelle en pièces détachées, un bœuf à la mode, des inscriptions révolutionnaires, un château percé, un citronnier dans une cabine téléphonique… Cet ouvrage parcourt les vingt arrondissements et offre, photos à l’appui, de superbes promenades à travers les richesses méconnues de Paris.

« Plus de 150 lieux originaux, la plupart inconnus des Parisiens eux-mêmes. »

EUROSTAR MAGAZINE

« Un panorama peu banal des lieux à l’écart des sentiers balisés. »

ROLLING STONE

Le guide du promeneur de Paris

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20 itinéraires de charme par rues, cours, jardins. Une réédition de textes publiés par plusieurs auteurs. Vous irez en ma compagnie à la découverte du charmant – et ignoré! – quartier des Epinettes, dans mon cher 17e arrondissement. Les autres parcours offerts par mes « collègues » de Parigramme vous permettrons d’arpenter les rues de tous les autres arrondissements.

Chronique de la rue parisienne Années 30

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Une décennie à travers articles et photos de presse.

Dans les années 30, la presse triomphe. Par millions, ses lecteurs se délectent des enquêtes décrivant une réalité familière : affres de la circulation, petits métiers menacés, fêtes et réjouissances…

« C’était Paris dans les années trente. Le Paris aux rues livrées aux camelots et aux clodos, aux petits métiers et aux enfants libres. Un portrait émouvant réalisé grâce à la passion de Jean-Louis Celati et Rodolphe Trouilleux. »
VSD

« Toute l’animation quotidienne de la rue est là. Un vrai plaisir. »
LE FIGARO TV

Montmartre des écrivains

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Roland Dorgelès, véritable mémoire de Montmartre, résida au château des Brouillards, Max Jacob fréquentant Apollinaire au Bateau-Lavoir, habitait 7 rue Ravignan. Nerval fut soigné à la Folie-Sandrin par le bon docteur Blanche, Léon Bloy et Pierre Reverdy habitèrent au n°12 rue Cortot, qui n’était pas encore le Musée de Montmartre. Marcel Aymé fut un montmartrois passionné, mais aussi Courteline, André Warnod, André Salmon, Gaston Coûté. Et n’oublions pas Céline, qui quitta précipitamment Montmartre après 15 ans de présence continue, pour jamais n’y revenir.
Tous ces auteurs trouvèrent en Montmartre leur terre idéale, un ferment pour leur œuvre et une atmosphère incomparable que tout un chacun, s’il est un peu attentif, peut encore percevoir. Loin du tourisme de masse, dans ces rues difficiles et ces escaliers épuisants, l’âme montmartroise est encore là, bien cachée.

Histoires insolites des animaux de Paris

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Ils courent, ils rampent, ils volent, mais on ne les voit pas toujours : ce sont les animaux peuplant la capitale. Certains sont domestiques, d’autres sauvages, mais leur monde est si éloigné du nôtre que souvent nous les ignorons. Et pourtant, les moineaux picorent les pare-brise des TGV arrivés en gare pour se nourrir d’insectes, les renards fouillent les poubelles des portes de Paris, les chouettes hulottes colonisent le jardin du Luxembourg et les silures fraient dans les eaux troubles du bois de Boulogne. Pour la première fois, un livre réunit les histoires les plus insolites sur la faune parisienne d’autrefois et d’aujourd’hui. Des rats équilibristes, qui dansent à la foire Saint-Germain un ballet au son des violons, à la girafe de Charles X, véritable phénomène qui provoque l’engouement des foules, en passant par l’ours échappé de sa cage qui se réfugie dans un arbre de l’avenue Victoria, les anecdotes sont nombreuses et variées. Racontées sur un ton souvent humoristique, elles surprendront le lecteur. À côté des hommes ou avec eux, la vie passée ou présente des animaux de Paris vaut d’être découverte.

« Réjouissant, goûteux, formidablement bien écrit et illustré : ne ratez pas l’opus de Rodolphe Trouilleux sur les animaux de Paris »

LE NOUVEL OBSERVATEUR, avril 2003.

 

Emile Campardon (1837-1915) et les Archives Nationales

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Emile Campardon, archiviste exemplaire et humoriste talentueux

Émile Campardon, chef de la section judiciaire des Archives nationales et auteur de nombreux ouvrages, publia au début du siècle dernier les Quatrains et Souvenirs d’un archiviste que nous rééditons aujourd’hui. Destinés à un cercle d’amis, ces petits livres rarissimes renferment des textes savoureux, portraits drôles et impertinents des archivistes du XIXe siècle. Grâce à Campardon, nous pénétrons dans des bureaux où, dans une ambiance studieuse et feutrée, la jalousie ou la rivalité côtoyaient la camaraderie franche ou parfois blagueuse. Faisant défiler devant nous toutes ces silhouettes, Émile Campardon n’oublie pas, au passage, d’en égratigner quelques unes. Il rend ainsi un hommage bienveillant mais sans complaisance à ses anciens collègues fonctionnaires.

Société des Amis des Archives de France / Honoré Champion 2005 / 20.90 €

Pour lire mes quatrains, ôtez, je vous en prie,
Otez votre habit vert,
Car il s’agit ici d’une plaisanterie,
Et non du prix Gobert.

Telle est la présentation qu’Émile Campardon faisait de ses Quatrains, poétiques et spirituels croquis de ses collègues de travail aux Archives nationales ; il ajoute : «Ce sera ma contribution personnelle à cette histoire des Archives qui tentera sans nul doute la plume d’un archiviste de l’avenir.» Outre ces Quatrains, Campardon est encore l’auteur des Souvenirs d’un vieil archiviste qui croquent d’une plume alerte et acerbe, service après service, le personnel en fonction aux Archives nationales au XIXe siècle.

Archiviste laborieux, mais atypique par sa fréquentation assidue du monde du théâtre, Campardon est proposé en ces termes en juillet 1884 pour la croix de la Légion d’Honneur : «Sous-chef de la section législative et judiciaire, dont il a aujourd’hui la direction principale. Il compte aux Archives nationales plus de 25 années de services et est un des employés qui ont le plus contribué à la rédaction des inventaires. M. Campardon, ancien élève de l’École des chartes, est auteur d’un grand nombre d’ouvrages estimés sur l’histoire des mœurs, du théâtre au XVIIe et XVIIIe siècle et sur divers épisodes de l’histoire de France à la même époque.» Outre ses savantes études sur Marie-Antoinette, Molière, Latude ou Scaramouche, ses instruments de recherche, qu’il s’agisse du répertoire numérique du fonds du Parlement de Paris, de l’inventaire des insinuations du Châtelet ou encore de l’histoire du Tribunal révolutionnaire, sont demeurés sur les rayons des usuels de nos salles de lecture, bel exemple du labeur de ces générations de chartistes qui ont assuré le rayonnement érudit de l’institution dans laquelle ils travaillaient. De ces personnages atypiques, laborieux et-ou fantaisistes, on découvre la vie quotidienne, les rivalités et camaraderies, tout un monde de bureaux dont le récit est aussi à verser au grand dossier de l’histoire de l’administration.

Au-delà du plaisir anecdotique de cette lecture, les familiers des Archives d’aujourd’hui ne pourront manquer de méditer sur les permanences et les mutations, le poids de l’histoire tel qu’il pèse sur une institution sans cesse en mal de définition et de reconnaissance entre administration et histoire, saisie sur le vif en un moment où l’érudition chartiste semblait y avoir triomphé en y imposant ses qualités, mais aussi ses petitesses.

Des érudits reconnus (Alexandre Tuetey) qui vouent leur vie au recensement des sources de la Révolution sont aussi capables d’inventer un cartulaire factice pour de candides érudits locaux ; le laborieux auteur des analyses des layettes du trésor des chartes (Jules Tardif) qui n’ose pas prendre possession du bureau correspondant à une promotion après laquelle il a longtemps soupiré ; un directeur (M. de Chabrier) recouvert du plâtre destiné à l’un de ses subordonnés dont il avait pris la place… ; un monde où les farces de potaches s’accommodent du labeur le plus exigeant et des travaux les plus exemplaires et durables.

C’est en effet le temps où les Archives nationales et leurs chartistes sont pleinement parties prenantes de l’essor contemporain de l’érudition critique et tiennent leur partie dans la compétition qui oppose la France à l’érudition allemande ; leur œuvre en matière de classements et d’instruments de recherche constitue un héritage immense et incomparable dont les chercheurs font encore quotidiennement leur miel. Cependant, lorsqu’un décret du 21 mars 1884 réorganisa la gestion des archives en réunissant Archives nationales et départementales sous une unique tutelle, les premières furent présentées comme un établissement dépourvu de dynamisme dont la direction est taxée de routine et d’indécision. Un nouveau règlement fut élaboré en 1887 visant à un souci de régularisation et de stricte séparation des attributions scientifiques et administratives ; les versements rendus obligatoires pour les administrations centrales, les éliminations, la communication avec l’apparition du délai de 50 ans, les expéditions, le rapport annuel désormais obligatoire ; aux archivistes il est fait interdiction de cumul et obligation de demander une autorisation pour toute publication de documents…

Le balancier de l’histoire des archives repart alors dans le sens d’une vocation de plus en plus administrative sans que des moyens supplémentaires leur soient consentis pour l’assumer avec efficacité. Grâce à Campardon (et à Rodolphe Trouilleux à qui l’on doit la présente réédition érudite de ses écrits devenus introuvables), l’anecdote éclaire l’histoire. On voit alors combien, loin de fournir des leçons profitables, cette histoire a tendance à bégayer !

Françoise Hildesheimer
(Analyse parue initialement sur « parutions.com »)

7 commentaires à “Petite bibliographie personnelle…”


  1. 0 sheily 13 juil 2008 à 15:48

    Bonjour,
    J’ignorais que vous étiez l’auteur de tous ces ouvrages (je ne connaissais que le premier).
    Ma collection se révèle très incomplète.
    Cordialement,
    Sheily

    Répondre

  2. 1 annick 3 sept 2008 à 12:57

    en reparcourant votre blog et votre bliblio. notamment le texte sur les animaux à Paris. Je me souviens, il y a 20 ans -déjà- du haut de mon 17ème étage, à 3kms environ à vol d’oiseau du château de Vincennes (avec une vue superbe sur Paris, 260°-) dire à mes enfants (alors encore présents au domicile) « ..bizarre, il me semble avoir vu passer un rapace en vol… », et ces derniers me répondrent : « maman, arrête de fumer la moquette »… Je me suis mise à douter de mon histoire.!!! Qq temps après Au journal FR3, j’entends que des rapaces viennent de réinvestier certains hauts clochers d’ile de France.
    Fière comme tout je leur ai cloué le bec.
    OUF, me voici rassurée sur mon « hallucination » qui finalement n’en était pas une, du tout.
    à très bientôt

    Répondre

  3. 2 marceline 21 sept 2008 à 13:35

    Je ne connais encore que Paris secret et le Guide du promeneur, grâce auquel j’ai passé deux mois d’août d’exception, à Paris…
    voici des livres qui changent notre regard.
    mille mercis !

    Cordialement,

    Marceline

    Répondre

  4. 3 Cécile Claude 19 juil 2009 à 0:08

    Bonsoir! en cherchant un improbable livre sur les cinémas disparus de Paris (très exactement Le Windsor, rue de Courcelles dans le 17° qui avait un extraordinaire décor avec des statues-bras de lumières que j’adorais!) je suis tombée sur votre blog, avec l’article sur cette magnifique Brasserie du Bld Montmartre. Je retournerai visiter… et les photos sont bien belles, joli regard…
    Connaissez-vous un livre sur ces cinémas défunts?

    Bien cordialement.

    Répondre

  5. 4 zalewski 25 déc 2009 à 15:06

    Bonjour,
    Où peut-on se procurer « histoire insolite des animaux de paris ». Merci.

    Répondre

  6. 5 mercattore 30 déc 2009 à 16:57

    Bonjour,
    Oui, Cécile, il existe au moins un livre, édité par la « Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris», mais sur une période restreinte :

    « Les cinémas de Paris 1945-1995″ par Champion Virginie – Lemoine Bertrand – Terreaux Claude.
    Paris.1995. 218 pages.
    ISBN 2905118784

    Il est possible que ce livre soit encore disponible. je l’avais acheté chez eux il y a quelques années. Sinon, des sites de vente en ligne proposent parfois des livres de cette collection (recherchée).
    Cordialement à tous.

    Répondre

  7. 6 mercattore 30 déc 2009 à 18:05

    Voila. Pour la période 1945-1995, le livre sur les salles de cinéma ne mentionne pas le Windsor. Avait-il été débaptisé ou démoli ?

    Sont seulement mentionnés pour la rue de Courcelles :

    1) Le COURCELLES, au N° 118. Signalé en fin d’exploitation pour 1955.

    2) Le PEREIRE PALACE, au n° 159. Signalé en fin d’exploitation pour 1955.

    Bonne soirée.

    Répondre

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